Les effets secondaires possibles de la contraception hormonale - post 1/3
D’abord, disons-le, la pilule ne régule pas les hormones sexuelles, elle les éteint. Pas étonnant que plusieurs manifestations en découlent.
Un exemple? Les progestatifs qui se trouvent dans les contraceptifs ne sont pas de la progestérone. La progestérone, produite lors de l’ovulation, est directement liée à la santé cérébrale et cognitive alors que les progestatifs tel le lévonorgestrel, sont liés à la dépression et à l’anxiété.
Un autre bon exemple, les cheveux. Alors que la progestérone promeut la pousse des cheveux, le lévonorgestrel engendre la chute de ceux-ci parce que sa molécule se rapproche davantage de la testostérone, une hormone masculine.
D’autres effets secondaires possibles?
risque accru de cancers hormono-dépendants, même avec les nouvelles générations de contraceptifs
risque accru de dépression et davantage augmenté chez celles qui utilisent les implants et le stérilet Mirena
accroissement des fluctuations de l’humeur et de l’anxiété, surtout en période prémenstruelle
perte de libido causée par ma chute considérable la testostérone
sécheresse vaginale qui elle, risque d’engendrer le vaginisme, une condition qui rend les relations sexuelles douloureuses voire impossibles
migraines, hypertension artérielle
caillots sanguins
diminution des nutriments tels les vitamines B, C & E puis le magnésium, le zinc et le sélénium
diminution de la santé du microbiote intestinal
rages de sucre en interférant avec l’insuline
Alors oui ou non aux moyens contraceptifs hormonaux? La réponse est en toi. Et si c’est un oui, c’est parfait. Parce que maintenant tu connais les risques. Tu sais que ce que tu vis peut être lié à ton contraceptif et tu as le choix.
De mon au tien. Juste pour t’aider à exercer ton libre arbitre, à faire des choix éclairés et à redevenir souveraine de ta vie.
